Méthodologie
LA 5e ÉDITION DU TABLEAU DE BORD DU CHOCOLAT CLASSE ET NOTE LES ENTREPRISES DE CHOCOLAT SUR DES QUESTIONS CLÉS DE DURABILITÉ
Tableau de bord du chocolat : notre méthode
Le Tableau de bord du chocolat note et classe les entreprises du secteur du chocolat sur la base d’enjeux clés de durabilité. Il est conjointement coordonné par Be Slavery Free, trois universités, des consultants et des organisations de la société civile[1] qui œuvrent en faveur d’une transformation du secteur du chocolat.
[1] Également appelées organisations non gouvernementales (ONG)
Nous remercions chaleureusement les entreprises qui ont participé à cette initiative ainsi que leurs équipes qui nous ont accordé du temps.
Cette étude examine les évolutions récentes des politiques et des bonnes pratiques mises en œuvre par les entreprises de la chaîne d’approvisionnement en chocolat pour améliorer leurs performances en matière de durabilité. Le Tableau de bord du chocolat se veut un outil de référence pour les consommateurs souhaitant obtenir des informations sur le chocolat qu’ils achètent. Il est également destiné aux parties prenantes et aux investisseurs désireux de comprendre les performances d’une entreprise de ce secteur. Il évalue les performances en matière d’environnement et de droits humains des entreprises participantes et cherche à favoriser un dialogue constructif en vue d’améliorer les politiques et les pratiques de l’ensemble du secteur. Un grand nombre d’entreprises se réfèrent à ce Tableau de bord pour élaborer leur propre feuille de route de durabilité.
Le Tableau de bord du chocolat se fonde sur la définition de durabilité donnée par la Commission Brundtland.
« Répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. »
La cinquième édition du Tableau de bord du chocolat (cinquième édition) s’est alignée sur l’initiative Science Based Target (SBTi), le Carbon Disclosure Project (CDP, l’Accountability Framework (AFi), l’International Cocoa Initiative et sur les questions de l’Initiative européenne pour un cacao durable.
Le cycle annuel du Tableau de bord du chocolat est le suivant :
Participation des entreprises et collecte des données
La cinquième édition de ce questionnaire a été conçue (voir section 2) et envoyée à toutes les entreprises ayant participé à la quatrième édition. Pour cette cinquième édition, 85 entreprises ont été invitées à participer au Tableau de bord du chocolat, contre 43 pour la quatrième édition. Les entreprises contactées comprenaient les plus importants négociants en cacao et chocolatiers du secteur. Ensemble, ces entreprises achètent plus de 90 % de la production mondiale de cacao. Leur impact sur les personnes et la planète peut être dévastateur ou au contraire très bénéfique.
companies assessed
in North America
United States of America
companies assessed
in Europe
Belgium, Finland, France, Germany, Italy, Netherlands, Norway, Sweden, Switzerland, Turkey, the United Kingdom
companies assessed
in Asia
India, Japan, Malaysia
companies assessed
in Africa
companies assessed
in Australia and New Zealand
Australia
New Zealand
90%
DU CACAO MONDIAL EST ACHETÉ PAR CES ENTERPRISES
63
Nombre total de participants
38
Grandes et moyennes entreprises évaluées
9
Petites entreprises évaluées
16
Enterprises de la Grande Distribution évaluées
Confidentialité et protection des données
Cette étude est menée conformément aux directives du Comité Human Research Ethics dans le cadre du projet intitulé,
· The Chocolate Scorecard, ID du projet 10917, 2022, Université Macquarie, Sydney, Australie ;
· Open University (RU) HREC/4275/Bernardi;
· The University of Wollongong HREC, titre du projet : Chocolate Scorecard, numéro: 2022/009.
L’Open University (Royaume-Uni), et l’université de Wollongong (Australie) ont également pris part au processus d’approbation éthique. Ce processus vise à garantir que les recherches sont menées avec intégrité, rigueur, transparence et respect, qu’elles protègent les participants et qu’elles démontrent que l’équipe de recherche a observé les normes éthiques contemporaines les plus strictes dans le cadre d’une recherche authentique impliquant des sujets humains. Les données de recherche sensibles sont stockées sur une plateforme SharePoint sécurisée, conformément aux Research Data Sensitivity, Security and Storage Guidelines (recommandations relatives à la sensibilité, à la sécurité et au stockage des données de recherche) de l’université Macquarie.
Un lien vers le questionnaire en ligne a été envoyé par e-mail aux responsables clés des entreprises participantes. Les participants occupaient notamment des postes de responsables RSE, de chefs de projet, de responsables hygiène, sécurité, environnement, de directeurs d’exploitation, de directeurs généraux et de directeurs/responsables de la durabilité et des droits humains.
Les participants ont été invités à répondre au questionnaire entre le 5 novembre 2023 et le 24 janvier 2024. Préalablement au questionnaire, les participants ont reçu une présentation détaillée du projet de recherche et ont été invités à donner leur consentement à leur participation. Ils ont également été informés du mécanisme de règlement des griefs au cas où les participants estimeraient que la recherche n’a pas respecté les normes éthiques.
Participation des entreprises
La cinquième édition de ce questionnaire a été conçue (voir section 2) et envoyée à toutes les entreprises ayant participé à la quatrième édition. Pour cette cinquième édition, 85 entreprises ont été invitées à participer au Tableau de bord du chocolat, contre 43 pour la quatrième édition. Les entreprises contactées comprenaient les plus importants négociants en cacao et chocolatiers du secteur. Ensemble, ces entreprises achètent plus de 90 % de la production mondiale de cacao. Leur impact sur les personnes et la planète peut être dévastateur ou au contraire très bénéfique.
À la suite de la distribution du questionnaire, 17 entreprises ont choisi de ne pas participer.
Il convient de noter que les moyennes et grandes entreprises suivantes ont choisi de ne pas participer :
· General Mills (pour la troisième année consécutive)
· Krüger Group
· JB Cocoa et Glico (Asie/Japon)
Nous interprétons leur non-participation comme un manque de transparence. Nous pensons que toutes les entreprises qui vendent des produits à base de chocolat devraient être en mesure de fournir les informations demandées dans le cadre de ce questionnaire. Les consommateurs et les investisseurs sont en droit d’être informés des conditions de production du chocolat.
Nous saluons cependant le retour d’Unilever et de Mondelēz. Nous souhaitons également la bienvenue aux entreprises Friesland Campina et Delica AG dans le Tableau de bord des moyennes/grandes entreprises et nous les remercions sincèrement de leur participation.
Participation de la grande distribution
Nous estimons que lorsqu’un distributeur appose son nom et son logo sur un produit à base de chocolat, il est tenu aux mêmes obligations et à la même responsabilité que les autres marques de chocolat en matière de devoir de vigilance pour les droits humains et l’environnement. Nous avons pris l’habitude d’inclure des distributeurs tous les deux ans. Le questionnaire de la quatrième édition avait été envoyé à 29 distributeurs. Nous avons ainsi appris qu’une bonne partie des distributeurs n’ont pas accès aux données nécessaires pour pouvoir répondre au même questionnaire que les grandes entreprises. Souvent, ils confient ou « externalisent » ce devoir de vigilance à leur fabricant ou négociant et ne sont pas en mesure de répondre concernant le chocolat vendu sous leur propre marque, ou marque de distributeur (MDD).
Afin d’aider les distributeurs à mettre en place des programmes de durabilité plus solides pour le cacao, nous avons désormais opté pour une participation annuelle des distributeurs et avons conçu un questionnaire distinct. Ce questionnaire comprend :
- Moins de la moitié des questions posées aux entreprises, à savoir les questions les plus pertinentes pour les distributeurs.
- Des questions supplémentaires spécialement conçues portant notamment sur le devoir de vigilance qu’ils exercent à l’égard des autres produits à base de chocolat présents dans leurs rayons.
Les fabricants de MDD sont toujours invités à participer à la section « entreprises » du Tableau de bord, dans la mesure où leurs chaînes d’approvisionnement sont analogues à celles des grandes marques. De nombreux fabricants de MDD vendent également leurs marques propres en plus des produits MDD qu’ils fabriquent. Nous continuons à considérer tous les fabricants et toutes les marques de la même manière.
Les questions destinées aux distributeurs ont été rédigées avec l’aide de ces derniers et de consultants experts en la matière. Le questionnaire a été envoyé à tous les distributeurs participants pour consultation en septembre 2023.
Les distributeurs suivants ont refusé de participer :
· Tous les distributeurs américains invités, à savoir Costco, Kroger, Walgreens, Walmart et Whole Foods ;
· Tous les distributeurs invités de Nouvelle-Zélande, à savoir The Warehouse et Foodstuff ;
· Casino, REWE, Tesco et Metro en Europe/Royaume-Uni ;
· Seven & i Holdings au Japon.
Nous accueillons cette année les nouveaux participants, EDEKA et Migros Retail, et nous leurs sommes très reconnaissants de leur participation.
Petites entreprises
De nombreuses petites entreprises du secteur du chocolat ont manifesté leur souhait de participer au Tableau de bord du chocolat. Dans la majorité des cas, ces marques font de la durabilité leur principal argument de vente. Il n’est pas possible pour l’équipe du Tableau du chocolat d’accompagner et d’évaluer les nombreuses entreprises qui ont souhaité participer.
Nous avons également reçu des retours réguliers indiquant que, dans certains cas, la taille d’une entreprise peut avoir un impact direct sur les types d’interventions et les normes disponibles.
Afin que les entreprises de tailles différentes puissent être comparées entre elles et pour mettre en valeur le travail innovant des petites entreprises, nous les avons séparées des moyennes/grandes entreprises et conçu un tableau de bord distinct. Pour qu’une entreprise puisse être considérée comme « petite entreprise », nous avons défini un seuil de 1 000 tonnes annuelles de cacao. Nous présenterons plusieurs de ces entreprises au cours de l’année à venir afin de mettre en valeur leur excellent travail.
Nous souhaitons la bienvenue à Choba Choba, Chocolatemakers, Elements Truffles, Galler Chocolate, Malmö et Yuraku parmi les petites entreprises et nous les remercions sincèrement de leur participation.
Assistance
Une assistance a été proposée aux participants de plusieurs manières. L’équipe de recherche a organisé des webinaires explicatifs (disponibles sur demande) et a publié le questionnaire complet, un glossaire et des études pertinentes sur son site internet. Des réunions de groupe Zoom avec les différentes entreprises (proposées dans différents fuseaux horaires) pour des sessions de questions-réponses ont été également organisées. Nous avons aussi proposé aux entreprises de leur fournir un retour d’information lorsqu’elles avaient envoyé une ébauche de réponse avant le 15 décembre, de même que des réunions individuelles Zoom pour répondre à toutes leurs questions. Plus de 13 entreprises ont choisi de rencontrer individuellement une partie ou la totalité de l’équipe de recherche (certaines plus d’une fois). L’équipe du Tableau de bord a également échangé par e-mail avec les entreprises à de nombreuses reprises.
Conception des questions
Le Tableau de bord du chocolat Scorecard comprend six catégories :
Ces thèmes ont été choisis, car ils font partie des domaines les plus urgents et fondamentaux en matière de durabilité auxquels ce secteur est aujourd’hui confronté.
Plusieurs facteurs ont été pris en compte pour élaborer les questions. L’équipe principale a analysé en profondeur les questions posées précédemment, en consultant notamment des ONG et des experts. Toutes les entreprises participantes ont eu la possibilité de nous faire part de leurs commentaires sur les questions afin de nous assurer qu’elles étaient importantes, pertinentes, et que les entreprises pouvaient raisonnablement y répondre.
Les questions ont été révisées, mais les catégories générales sont restées les mêmes. De nouvelles questions sur l’égalité femmes-hommes ont été ajoutées en tant que thème transversal, avec une ou plusieurs questions dans chacune des six catégories.
Comme pour la quatrième édition, nous avons à nouveau donné aux entreprises la possibilité de fournir d’autres informations à la fin de chaque catégorie. Intitulée « carte joker », cette case du questionnaire donne aux entreprises l’occasion de présenter toute approche innovante ou ambitieuse qu’elles souhaiteraient faire connaître. Pour chaque catégorie, le joker contribue à hauteur de 20 % à la note totale de la catégorie en question.
Traçabilité et transparence
Selon les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme, les entreprises sont tenues responsables de toute incidence négative sur les droits humains, qu’elle soit causée par leurs propres activités ou par les relations commerciales qu’elles entretiennent avec d’autres parties. « Externaliser » cette responsabilité ou la transférer à un autre niveau de la chaîne d’approvisionnement n’est pas acceptable. Une telle attitude risque de créer la situation impensable où, au bout du compte, la responsabilité est transférée aux cultivateurs, ce qui n’est ni juste ni équitable !
Une entreprise qui ignore l’origine de son cacao (un enjeu de traçabilité) ne peut pas vraiment garantir qu’il n’est pas entaché par les pires formes de travail des enfants, le travail des enfants, le travail forcé, la déforestation ou d’autres abus. En d’autres termes, si vous ne pouvez pas voir le problème, vous ne pouvez pas le résoudre. Sans une traçabilité transparente, la société civile ne peut ni demander des comptes aux entreprises ni trouver des solutions pour les aider. Une traçabilité transparente est donc le socle essentiel de toutes les autres réformes et évolutions. C’est pourquoi la catégorie Traçabilité et transparence compte pour 20 % de la note globale. Pour cette catégorie, nous avons analysé les réponses des entreprises dans les domaines suivants :
La méthode de traçabilité adoptée :
· La traçabilité du cacao jusqu’au niveau du pays, du groupement d’exploitations et de cultivateurs, aussi bien pour l’approvisionnement direct qu’indirect, et la quantité de cacao traçable ;
· La certification et les autres méthodes utilisées (par exemple les programmes élaborés par les entreprises elles-mêmes) ;
· La transparence du reporting de l’entreprise concernant la traçabilité de ses chaînes d’approvisionnement, y compris le fait de rendre publiques les coopératives/chaînes d’approvisionnement ; et
· Les outils utilisés pour vérifier cette traçabilité.
Pour évaluer les répondants en matière de traçabilité, les évaluateurs tiennent compte des éléments suivants :
· La traçabilité est plus difficile à assurer pour les acheteurs situés en aval de la chaîne d’approvisionnement ;
· Les fèves sont plus faciles à tracer que les dérivés de fèves tels que le beurre, la masse et la poudre de cacao ;
· Il existe plusieurs niveaux de traçabilité au-delà du bilan massique, du « modèle en ségrégation » et de l’« identité préservée ». Il s’agit notamment de travailler avec des groupes de cultivateurs dédiés, de vérifier la correspondance entre l’origine du cacao et le bilan de masse, d’assurer la traçabilité d’un cultivateur à l’autre, de l’exportateur au fournisseur, du fournisseur l’usine, et de mettre en œuvre d’autres moyens pour assurer la traçabilité d’une partie seulement de la chaîne d’approvisionnement ;
· Atteindre une traçabilité à 100 % est un objectif difficile à atteindre en raison des changements constants dans la chaîne d’approvisionnement. Même après avoir atteint 100 %, elle peut encore se situer entre 97 et 98 % pour certaines années. Aux fins de la notation, ce résultat est considéré comme une note complète ;
· La réglementation et la législation s’appliquant de la même manière à toutes les entreprises participantes, elles ne sont pas prises en compte dans l’évaluation.
Revenu vital
Un revenu vital, c’est
Le revenu annuel net nécessaire à un ménage résidant dans un endroit donné pour assurer un niveau de vie décent à tous les membres de ce ménage.
Les éléments d’un niveau de vie décent comprennent : la nourriture, l’eau, le logement, l’éducation, les soins de santé, le transport, l’habillement et d’autres besoins essentiels, y compris des réserves en cas d’imprévu.
Le revenu vital est loin d’être une réalité pour la grande majorité des cultivateurs de cacao et leurs familles en Afrique de l’Ouest. Un grand nombre d’entre eux vivent dans la pauvreté ou une extrême pauvreté, ce qui les rend plus vulnérables à la faim, à la malnutrition, aux crises sanitaires et à une foule d’autres difficultés sociales, comme l’exposition au travail des enfants et au travail forcé.
Nous convenons que certains cultivateurs disposent déjà d’un revenu vital, mais ce n’est pas le cas de la grande majorité d’entre eux. Compte tenu des terribles souffrances engendrées par les faibles revenus, et des réformes importantes en cours, nous avons consacré une catégorie à part entière à la question du revenu vital. Pour cette catégorie, nous avons analysé les réponses dans trois domaines :
· Une politique de paiement d’un prix de référence pour un revenu vital (PRRV) crédible, ce prix étant fixé soit par Fairtrade, soit par VOICE network, soit par tout autre calcul crédible similaire ou par un prix plus élevé[1], pour le cacao en Afrique de l’Ouest et dans le monde ; et/ou un calcul et un engagement à payer, ou le fait de déjà verser, une prime aux cultivateurs auprès desquels les entreprises s’approvisionnent ;
· Les programmes des entreprises, définis en consultation avec les communautés sources, qui visent à assurer un revenu vital aux cultivateurs et/ou à lutter contre la pauvreté ; et
· L’évaluation de l’impact de tels programmes et la publication de leurs résultats.
Les notes les plus élevées ont été obtenues par les entreprises qui :
· disposent d’une déclaration reconnaissant le revenu vital comme un droit humain fondamental ;
· utilisent une méthode de calcul du revenu vital réel pour évaluer leurs programmes ; et/ou
· versent aux cultivateurs des sommes en complément du différentiel de revenu décent (DRD) fixé par les gouvernements du Ghana et de la Côte d’Ivoire, ainsi que des primes de certification ; et/ou
· investissent dans des projets de développement élaborés en concertation avec les communautés auprès desquelles elles s’approvisionnent.
La catégorie Revenu vital a contribué à hauteur de 20 % à la note globale.
[1] Ce tableau de bord est neutre en ce qui concerne le type de PRRV adopté. Cependant, l’utilisation du seuil d’extrême pauvreté défini par la Banque mondiale ou du salaire minimum du pays d’origine n’est pas considérée comme crédible.
Travail des enfants
Le rapport final du NORC : Assessing Progress in Reducing Child Labor in Cocoa Production in Cocoa Growing Areas of Côte d’Ivoire and Ghana (Évaluer les progrès de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture dans les régions productrices de Côte d’Ivoire et du Ghana), financé par le Département du Travail des États-Unis, constate ce qui suit :
· 1,56 million d’enfants sont concernés par le travail des enfants dans la cacaoculture (dont près de 790 000 enfants en Côte d’Ivoire et 770 000 au Ghana) ;
· 1,48 million d’enfants ont été exposés à au moins une des composantes du travail dangereux des enfants dans la cacaoculture ; et
Entre 2008-2009 et 2018-2019, l’exposition aux produits agrochimiques s’est généralisée, la proportion d’enfants exposés à ces produits ayant été multipliée par près de cinq, passant de 5 % à 24 %.
Malgré des initiatives volontaires de la part des entreprises promettant d’éradiquer le travail des enfants, sa prévalence a augmenté de 14 % au cours de la dernière décennie. Bien qu’aucune recherche spécifique n’ait été menée sur la question, il se peut que l’impact négatif du COVID-19 sur l’économie, les chaînes d’approvisionnement et les écoles ait aggravé l’exposition de certains enfants au travail des enfants. La pauvreté et les revenus très faibles accroissent leur vulnérabilité face au travail des enfants et au travail dangereux des enfants, les dépossédant ainsi de leur avenir et les exposant à des abus. C’est d’autant plus décourageant que le chocolat est souvent perçu comme une friandise pour les enfants, surtout à l’approche de Pâques ou d’Halloween. La pauvreté peut aussi entraîner une plus grande incidence du travail forcé.
Le rapport du NORC (2019) a mis en évidence une augmentation sensible du nombre d’enfants travaillant exposés à des pesticides nocifs (de 10 % à 27 %), de même qu’une augmentation des blessures, de l’impact sur la santé et du niveau de soins nécessaires (y compris l’hospitalisation). L’exposition des enfants aux produits chimiques est classée dans la catégorie des « pires formes de travail des enfants ».
Pour cette catégorie, nous avons analysé les réponses des entreprises dans trois domaines :
· Toute politique de lutte contre le travail des enfants, tout système de suivi et de remédiation ou équivalent (Systèmes de suivi et de remédiation du travail des enfants — SSRTE) ;
· Le pourcentage d’exploitations agricoles couvertes par ces dispositifs ; et
· L’existence d’un plan de renforcement des programmes et des processus de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé.
Pour lutter contre le travail des enfants, le SSRTE est la méthode la plus couramment adoptée. Cependant, nous ne pensons pas que le SSRTE puisse en soi abolir efficacement le travail des enfants, à moins que nous ne travaillions ensemble pour nous attaquer aux causes systémiques du travail des enfants. Il s’agit notamment de la pauvreté et d’autres facteurs liés aux droits humains.
La catégorie Travail des enfants a contribué à hauteur de 20 % à la note globale.
Déforestation et climat
Le cacao est un moteur majeur de la destruction des forêts dans le monde. 80 % du cacao mondial est produit en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire et le Ghana étant les principaux producteurs. Au cours des soixante dernières années, ces deux pays ont perdu la majeure partie de leur couvert forestier indigène, soit environ 85 % et 92 % respectivement, la perte de ce couvert forestier résultant, pour un tiers environ, de la cacaoculture. En 2018, ces deux pays ont également enregistré la plus forte hausse de perte forestière primaire de tous les pays de la zone tropicale. En 2020, 47 000 hectares de forêts supplémentaires ont été détruits dans les zones cacaoyères de Côte d’Ivoire.
Des études montrent que presque partout où le cacao est cultivé, de l’Asie à l’Afrique, en passant par l’Amérique latine, cette culture est liée à la déforestation, ce qui a des répercussions négatives sur le climat. Les forêts absorbent le CO2, mais lorsqu’elles meurent, elles le relâchent et ne jouent plus leur rôle de puits de carbone. Les forêts constituent également un habitat indispensable à certaines des espèces les plus menacées au monde, notamment les gibbons et les grands singes.
C’est pourquoi cette section se penche aussi sur la contribution de ce secteur aux émissions annuelles mondiales de gaz
à effet de serre (GES) à l’origine d’un profond changement climatique.
Pour faire face à cet enjeu, les gouvernements de Côte d’Ivoire et du Ghana, 35 grandes entreprises du secteur du cacao et du chocolat et les cultivateurs se sont regroupés pour mettre fin à la déforestation liée au cacao dans le cadre de l’Initiative Cacao et Forêts (ICF). La Colombie et le Cameroun ont par la suite mis en place des initiatives analogues. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et l’ICF n’a pas encore tenu toutes ses promesses.
Au-delà des initiatives pour protéger la forêt telles que l’ICF, les entreprises du secteur chocolatier ont pris toute une série de mesures en faveur du climat, notamment dans le cadre de la récente campagne « Race to Zero » qui vise à atteindre des émissions mondiales nettes nulles.
Afin de saluer les immenses défis, mais aussi le large éventail de mesures prises par les entreprises pour s’attaquer à ces problèmes, les initiatives relatives à la déforestation et au changement climatique ont contribué à hauteur de 20 % à la note globale.
Nous avons analysé leurs réponses dans les domaines suivants :
· L’application d’une politique zéro déforestation pour l’approvisionnement mondial en cacao et le pourcentage de cacao acheté par le biais d’un système de contrôle zéro déforestation ;
· Le pourcentage de cacao provenant de zones déboisées depuis les différentes dates butoirs ;
· Les plans détaillés sur les mesures à prendre lors de cas avérés d’approvisionnement en cacao provenant de terres récemment déboisées par les fournisseurs ; et
Les politiques visant à atteindre des émissions nettes nulles de carbone nulles à l’échelle de l’entreprise ou l’utilisation d’objectifs fondés sur la science.
Agroforesterie
Bien que le cacao ait été l’un des principaux moteurs de la déforestation dans le monde, il peut inverser la tendance et devenir un facteur de reboisement et de réensauvagement de la planète. L’agroforesterie, contrairement aux monocultures imbibées de pesticides, est un moyen plus écologique de cultiver le cacao et de restaurer les paysages agricoles. Des études scientifiques ont démontré que les plantations de cacao cultivées selon un système agroforestier rigoureux sont plus bénéfiques pour la planète, le piégeage du carbone, la rétention de l’humidité du sol et de l’air, et la biodiversité. Ces études montrent également que de tels systèmes améliorent la sécurité alimentaire des cultivateurs et la diversification de leurs revenus. Lorsqu’ils sont mis en œuvre correctement, c’est une solution gagnante pour les personnes, la planète, les cultivateurs, les forêts et les espèces menacées, y compris les primates. Les oiseaux et les animaux peuvent en outre revenir habiter dans les milieux agroforestiers.
La déforestation en Afrique a détruit une grande partie de l’habitat naturel des grands singes, des gorilles, des chimpanzés et des bonobos. Toutefois, certains éléments indiquent que les populations de primates pourraient se reconstituer dans des environnements agroforestiers. Tel a été le cas à Madagascar pour quelques-unes des 107 espèces endémiques de lémuriens menacées.
La catégorie Agroforesterie a contribué à hauteur de 10 % à la note globale. Pour cette catégorie, nous avons analysé les réponses dans quatre domaines :
· Toute politique d’agroforesterie et sa définition ;
· L’application de la politique d’agroforesterie, au niveau mondial ou uniquement en Afrique de l’Ouest ;
· L’évaluation et la surveillance de la politique d’agroforesterie ;
· L’investissement et l’accompagnement des cultivateurs de la chaîne d’approvisionnement dans leur transition vers des méthodes de culture en agroforesterie.
Pesticides
Alors que nous sommes confrontés à une crise d’extinction massive des insectes, due principalement aux produits chimiques utilisés dans l’agriculture, il est impératif que les entreprises du secteur du chocolat révisent leurs méthodes actuelles et adoptent des pratiques de cacaoculture plus durables. Cela implique de réduire la dépendance des cultivateurs à l’égard des produits phytosanitaires nocifs et d’investir plutôt dans des pratiques qui soutiennent et améliorent la cacaoculture. L’augmentation de la productivité au moyen d’intrants chimiques ne peut être la principale solution pour garantir aux entreprises un accroissement de leurs approvisionnements en cacao. Au lieu de cela, la durabilité du secteur à long terme, la santé des communautés de cultivateurs (qui dépendent souvent des rivières avoisinantes pour boire et se laver), la santé des sols et la santé de la planète doivent constituer une priorité.
Pour atteindre ces objectifs, les entreprises doivent éliminer complètement les pesticides les plus dangereux de leur chaîne d’approvisionnement et s’efforcer de réduire l’utilisation globale des produits phytosanitaires. Elles doivent accompagner les cultivateurs dans leur transition vers des pratiques agricoles sans recours à des produits chimiques dangereux, tout en les aidant à préserver leurs rendements et leurs revenus grâce à des méthodes plus sûres de fertilisation et de lutte contre les ravageurs.
Pour accroître les rendements des cultivateurs, les entreprises devraient encourager les interventions non chimiques comme le greffage, l’élagage, la pollinisation manuelle et la formation aux bonnes pratiques agroécologiques et à la lutte intégrée contre les ravageurs (Integrated Pest Management—IPM).
Pour cette catégorie, nous avons analysé les réponses dans trois domaines :
· Toute déclaration d’objectif et de politique de réduction des pesticides ;
· L’évaluation et le contrôle des pesticides dangereux dans la chaîne d’approvisionnement et les mesures prises pour abandonner progressivement l’utilisation de ces pesticides ;
· Le soutien en faveur de l’adoption d’alternatives non chimiques.
La catégorie Gestion des pesticides a contribué à hauteur de 10 % à la note globale.
Processus de notation
L’équipe de notation a réuni plusieurs experts pour chaque catégorie, notamment des personnes chargées des évaluations au sein de chaque catégorie (qui ont évalué une seule catégorie) et des évaluateurs généraux (qui ont attribué la note globale). Toutes ces personnes sont réputées expertes dans leur domaine de compétence. Vous pouvez consulter ici la liste complète des membres de l’équipe de notation.
Le processus de notation a été mené de manière rigoureuse et a fait l’objet de plusieurs étapes de classement et de contrôles. Dans un premier temps, un atelier a été organisé avec l’équipe de recherche. Celui-ci portait sur l’évaluation de chaque catégorie, les réponses possibles pour chaque question et les modalités d’évaluation.
Une approche en quatre étapes a été retenue :
1. Chaque évaluateur de catégorie a d’abord examiné individuellement toutes les réponses des entreprises.
2. Les évaluateurs des catégories ont ensuite comparé leurs notes et se sont accordés sur une note finale pour chaque entreprise.
3. Les évaluateurs de catégories ont discuté entre eux et ont rectifié les notes au besoin.
4. La note globale de chaque participant a été calculée par l’équipe centrale sur la base des notes obtenues dans les différentes catégories.
Les évaluateurs contactent les entreprises lorsque les réponses ne paraissent pas claires et/ou lorsque les URL communiquées ne fonctionnent pas ou ne sont pas pertinentes.
Chaque entreprise a ainsi obtenu une « note de couleur » pour chaque catégorie ; les notes de chaque catégorie ont ensuite été synthétisées pour déterminer une « note globale ». Des notes faibles dans une catégorie peuvent non seulement entraîner l’attribution d’une note de couleur rouge (qui signifie que l’entreprise est à la traîne par rapport au reste du secteur) pour une question spécifique, mais aussi dégrader la note globale de l’entreprise. Ceci explique pourquoi des entreprises ayant obtenu des couleurs similaires peuvent avoir des notes finales différentes.
L’équipe de recherche principale a pris la décision finale après avoir reçu toutes les notes et tous les commentaires des experts de chaque catégorie.
Note globale
The Survey
Traçabilité et transparence
All other cocoa products (including liquor, butter, powder, chocolate):
- 0-49% = 0 pts
- 50-74% = 2 pts
- 75-100% = 3 pts
(Bonus points for those that buy mostly or only derivatives, because it is more difficult to achieve 100% traceability)
% Direct:
Less than 50% = 0 pts
Less than 60% = 1 pt
Less than 75% = 2 pts
75% or more = 3 pts
Any certification program
Over 25% = 1 pt
Over 50% = 2 pts
Over 75% = 3 pts
Multiple certification programs (2 or more)
Over 25% = 1 pt
Over 50% = 2 pts
Over 75% = 3 pts
For credible program:
Over 50% = 1 pt
Over 75% = 2 pt
Yes without evidence = 0 points.
Yes with evidence = see below.
Date/year:
- 0-2023 = 3 pts
- 2024-2025 = 2 pts
- 2026-2030 = 1 pt
- After 2030 = 0 pts
Percentage:
- 100% = 2 pts
- 75-99% = 1 pt
- 0-74% = 0 pts
Maximum 5 pts
96-100%: 3 points
91-95%: 2 points
86-90%: 1 point
0-85%: 0 points
76-100%: 3 points
61-75%: 2 points
41-60%: 1 point
0-40%: 0 points
61-100%: 3 points
46-60%: 2 points
31-45%: 1 point
0-30%: 0 points
Extra points given for stronger Mass Balance models than basic Mass Balance.
3 extra points may be given if 0 points scored on Q1.7 and Q1.8
71-100%: 3 points 51-70%: 2 points 31-50%: 1 point 0-30%: 0 points
No tools = 0 pts.
Efforts made/tool(s) used but not effective enough = 1 pt
One effective tool used = 2 pts
Multiple effective tools used = 3 pts
No = 0 pts Yes or No, but the information will be provided to civil society by agreement and on request:
Yes, for all countries = 3 points
Yes, for specific countries = 2 points
Partially, for specific countries = 1 point
No = 0 points
Yes as a gender strategy = 2pts
yes if mentioned in overall strategy = 1 pt
no = 0 pts
Yes with evidence = 2 pts
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 pts
If Yes with evidence: reward companies for good percentage with maximum +1 pt.
Maximum 3 pts
Yes with evidence = 2 pts
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 pts
If Yes with evidence: reward companies for good percentage with maximum +1 pt.
Maximum 3 pts
For Q1.17 and subsequent questions about Tier 1 suppliers: divide the Tier 1 suppliers for these answers by the Tier 1 suppliers in Q1.16 to get the % of suppliers for grading.
0% of Tier 1 suppliers = 0
>0-25% = 1
>25-75% = 2
>75-100% = 3
If less than 75% then the maximum score for the traceability section is orange.
The answer for Q1.18 divided by the answer for Q1.17 (share of total Tier 1 suppliers)
0% = 0
>0-25% = 1
>25-75% = 2
>75-100% = 3
Adjust the score for Q1.17 and Q1.18 based on this answer by a maximum of 1 point for each question, up to 3 points total.
No response = 0
Supplier code or equivalent = 1
Supplier code plus compliance audits plus mechanism to resolve non-compliance = 2
Supplier code, compliance audits plus direct engagement, or certification = 3
Scoring flexibility for answers that don't fit into this pattern
No = 0
Yes = 1
None = 0 points
1 or more = 1 point
Requesting data from the brand about the supplies: No = 0 points, Yes = 1 point
Checking the certification status of products: No = 0 points, Yes = 1 point
Inquiring whether products in general are covered by the brand’s traceability scheme: No = 0 points, Yes = 1 point
Checking the veracity of ‘sustainability’ or ‘ethical’ claims on packaging and promotion: No = 0 points, Yes = 1 point
Other: Judge based on responses. Max 1 pt.
Maximum 5 pts total
Companies: 11 pts
Small companies: 10 pts
Retailers: 8 pts
(20% of total score for this section)
Revenu vital
Yes = 3 pts
Yes (no evidence) = 0 pts
No/Unknown/No answer = 0 pts
- Policy of non-discrimination only (eg ILO foundational principles) = 1 pt
- Programs which empower women (like a VSLA or the like) = 2 or 3 depending on the scale of the project.
- Number of interventions = 3pts
- Non-discrimination, programs and some affirmative action (eg assisting with land ownership rights) = 4 pts
This question is not scored.
Maximum 0 points.
Refer to Q1.16 for the total number of Tier 1 suppliers.
100% = 2 pts
1-99% = 1 pt
0% = 0 pts
Yes = 5 pts (if paid)
Yes = 1 pt (if included but not paid)
No = 0 pts
If NO then retailer cannot score higher than yellow on Living Income
Yes, if implemented already = max 5 pts
yes, if credible and with target date = 4 pts
No = 0 pts
Above 50%: = 3 pts
Above 30% = 2 pts
Above 1% = 1 pt
0% = 0 pts
Above 50%: = 2 points
Above 1% = 1 pt
0% = 0 pts
Points will also be given for Organic certificaiton.
2 points for showing accurate LIRP calculation
1 point if farmers are paid LIRP
1 point if there is a timebound action plan for farmers to receive a LIRP
Validation question (to validate Q2.9)
Yes = 2 points
No, but we are investigating = 1 point
No = 0 points
Yes (publicly available) = 5 pts
Yes (not publicly available) = 3 pts
No = 0 pts
Companies: 7 pts
Small companies: 7 pts
Retailers: 7 pts
(20% of total score for this section)
Travail des enfants
Yes (with evidence) = 3 points
Yes (no evidence or misunderstanding of eliminating child labor) = 0 pts
No = 0 pts
Yes (with evidence) = 5 points
Yes (no evidence or misunderstanding of eliminating child labor) = 0 pts
No = 0 pts
Yes and URL link provided = 3 points
Yes but no evidence = 1 point
No = 0 points
Yes with evidence = 2 points
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 points Retailers:
Yes with evidence = 8 points
Yes without evidence = 2 pts
No = 0 points
No points. Used for validation.
Only score points if this shows impact, not effort.
Any points to be added to the wild card question.
% of total sourcing:
80-100% = 3 points
60-79% = 2 points
40-59% = 1 point
< 39% = 0 points
Number of households is not scored - Needed to calculate cases and reduction in the next questions.
If credible = 3 points
If not credible = 0 points
Credibility is based on overall volume (see section 0) and number of households (Q3.7). Indicator: 2 kids per MT of cocoa, or 2 kids per household or more.
If answered with a credible number = 5 pts
If not answered = 0 pots
Any credible number = 3 pts
A non-credible number = 0 pts
No = 0pts
A credible number would be around 15-20% or higher of children identified
For a realistic number = 5 points awarded for transparency.
Guidance:
- within 3 years 50% should no longer be in child labor.
- a 10% reduction or higher would score points.
Yes and credible = 5 points
No = 0 points
Credible evidence = 5 points (maximum).
Scores can be 0-1-2-3-4-5.
Highest scores for impact evaluations and not just participation evaluations.
Lowest scores for pilots with no evaluation processes.
Yes and URL link provided = 2 points
Yes but no evidence = 1 point
No = 0 points
Companies: 11 pts
Small companies: 9 pts
Retailers: 8 pts
Worth more than 20% for retailers because retailers were not asked many questions
Déforestation et climat
Yes with evidence = 3 points.
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 points
Own brand only = 3 pts
Both own brand and branded products = 5 pts
No = 0 pts Maximum 5 pts
No answer: Can only score a maximum of yellow on deforestation section
Refer to Q1.16 for the total number of Tier 1 suppliers.
0% = 0
>0-25% = 1
>25-75% = 2
>75-100% = 3
No response = 0
Supplier code or equivalent = 1
Supplier code plus compliance audits plus mechanism to resolve non-compliance = 2
Supplier code, compliance audits plus direct engagement, or certification = 3
Flexibility for answers that don't fit into this pattern
80-100% = 3 points
60-79% = 2 points
40-59% = 1 point
< 39% = 0 points
Already accomplished = 3 pts
2024-2025 = 2 pts
2026-2030 = 1 pts
2031 or beyond = 0 pts
100% deforestation free: add 3 pts
Maximum 6 pts
0-2013 = 5 pts
2014-2016 = 4 pts
2017-2018 = 3 pts
2019 through Dec 30, 2020 = 0 pt (EUDR compliance)
2021 or later = 0 pts
If multiple dates then the latest date is scored.
Third-party service providers = 1 pt
Internal company systems = 1 pt
Other = add up to 1 pt if equivalent to internal company system or third-party service provider, to a maximum of 2 pts total
No monitoring = 0 pts
Yes - remote sensing = 3 pts
Yes - waypoint mapping and/or
Yes - Polygon mapping = 1 pt
Every 6 months: selected and verified = 1 pt
Every year: selected and verified = 1 pt
Every 2 years: selected and verified = 1 pt
As and when necessary: selected and verified = 1 pt
Never: 0 pts
Other (add):
- selected and verified = 1 pt
- No answer: 0 pts
- Maximum 1 pt
% Sources where the deforestation status of the cocoa is unknown
0-5% = 3 pts
6-10% = 2 pts
11-15% = 1 pt
16% and over = 0 pts
Yes with evidence = 3 pts
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 pts
Yes with evidence = 3 pts
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 pts
Yes with evidence = 3 pts
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 pts
if any percentage between 10-50% is provided, 1 point; if 51-100%, 2 points
Maximum 5 pts
- Yes, we have a climate transition plan which aligns with a 1.5°C world - Selected and verified = 2 points
- No, but our strategy has been influenced by climate-related risks and opportunities, and we are developing a climate transition plan within two years - Selected and verified = 1 point
- No, our strategy has been influenced by climate-related risks and opportunities, but we do not plan to develop a climate transition plan within two years - Selected and verified = 0 points
- No, and our strategy has not been influenced by climate-related risks and opportunities- Selected and verified = 0 points
- Other - If valid and equivalent to 1.5 degree strategy: selected and verified = 2 points
- No answer – 0 pts Evidence needed for points to be given.
Maximum 2 pts
- Yes, and this target has been approved by the Science Based Targets initiative: Selected and verified (https://sciencebasedtargets.org/companies-taking-action#dashboard) = 5 points
- Yes, we consider this a science-based target, and the target is currently being reviewed by the Science Based Targets initiative: Selected and verified (https://sciencebasedtargets.org/companies-taking-action#dashboard) = 3 points
- Other: If credible, verified AND equivalent to answer A = 5 points. If not = 0 points
- Any other answer = 0 pts
Evidence needed for points to be given. Maximum 5 pts
- Yes, and this target has been approved by the Science Based Targets initiative: Selected and verified (https://sciencebasedtargets.org/companies-taking-action#dashboard) = 5 points
- Yes, we consider this a science-based target, and the target is currently being reviewed by the Science Based Targets initiative: Selected and verified (https://sciencebasedtargets.org/companies-taking-action#dashboard) = 3 points
- Yes, we consider this a science-based target, and we have committed to seek validation of this target by the Science Based Targets initiative in the next two years: Selected = 2 points
- Yes, we consider this a science-based target, but we have not committed to seek validation of this target by the Science Based Targets initiative within the next two years: Selected = 1 point
- No, but we are reporting another target that is science-based: If credible and equivalent to answer A = 5 points. If not credible and equivalent = 0 points
- No, but we anticipate setting one in the next two years: If selected = 1 point
- No, and we do not anticipate setting one in the next two years = 0 pts
- Other: If credible and equivalent to answer A = 5 points. If not credible and equivalent = 0 points
- No answer = 0 pts
Evidence needed for points to be given. Maximum 5 pts
Yes with evidence = 3 points
Yes without evidence = 0 pts
No = 0 points
Companies: 13 pts
Small companies: 12 pts
Retailers: 12 pts
(20% of total score for this section)
Agroforesterie
Maximum of 3 points (irrespective of the number of countries) with:
a) 0 points if no policy in any country,
b) between 1 and 3 points depending on how many countries (out of the total list of source countries listed) are covered by an AF policy, and
c) 2 points is global AF policy cover all source countries.
Max 5 pts for the current % 0 if AF is not used in any country,
1 for 1-20%,
2 for 21-40%,
3 for 41-60%,
4 for 61-80% and 5
for 81-100 %.
Target % and When (year) are scored in Q5.5.
Maximum 15 pts total.
- Adult trees per ha: Maximum 3 points. If answers given for multiple countries/rows: use the average to score.
- 0 -15 trees/ha = 0 point,
- 15-30 = 1 point,
- 30-50 = 2 points,
- >50 = 3 points.
- % crown coverage: Maximum 3 points. If answers given for multiple countries/rows: use the average to score
- 0-5% = 0 point,
- 5-10% = 1 point,
- 10%-30% = 2 points,
- >30% = 3 points.
- # of tree species per ha: Maximum 3 points. If answers given for multiple countries/rows: use the average to score
- 0-3 = 0 point,
- 3-8 = 1 point,
- 8-12= 2 points,
- >12 = 3 points
- % native species: Maximum 3 points. If answers given for multiple countries/rows: use the average to score.
- 0 for open-sun cocoa,
- 1 point for 1-25% of native species,
- 2 points for 26-50% of native species,
- 3 points for ≥51% of native species.
- Number of vertical strata: Maximum 3 points. If answers given for multiple countries/rows: use the average to score
- 0 point for open-sun cocoa,
- 1 point for shade canopies with 1 shade stratum,
- 2 points for shade canopies with 2 strata,
- 3 points for ≥ 3 strata.
0 pts when no support is given to farmers,
1 pt when only training is provided,
2 pts when on-farm advice is provided, and
3 pts when monetary support (alone or in combination with training or on-farm advice) is provided.
If answered for multiple countries or regions: If any of the above are provided anywhere then the points are given (it does not have to be for multiple countries).
Maximum 3 pts.
Maximum 7 points for small companies and medium/large companies
Maximum 4 points for retailers
Worth more than 20% for retailers because they are only asked Q5.1.
Pesticides
100% with evidence = Full points for the entire Pesticide section. The remaining questions do not need to be answered or scored.
No = 0 points and continue with the remaining questions for section 6
Yes (published policy) = 3 pts
Yes (no evidence) = 0 pts
No = 0 pts
Confectionery: 2 pts.
If one or more others are included: add 2 pts
Max 4 pts
Refer to Q1.16 for the total number of Tier 1 suppliers.
0% = 0
>0-25% = 1
>25-75% = 2
>75-100% = 3
Evaluated for a mix of compliance (eg certified organic, audits) and support (eg technical expertise, dialogue, etc).
Maximum 3 pts
- Aligned with external certification programs + additional company requirements = 3pts
- Aligned with external certification programs only (if it applies to at least 90% of sourcing) = 2 pts
- Aligned with external certification programs only (less than 90% of sourcing) 1pt
- Company strategy only – score according to content.
- Aligned with external certification programs only (less than 100% of sourcing) 1pt
- No or No answer = 0 pts
Note: this question can only add points to the score for Q6.5, up to a maximum of 3 pts for Q6.5.
Yes – uses RA/FT lists and own lists beyond those – 3 pts
Yes with proof that it uses external certification program lists = 2 pts
Yes with another credible list = 2 pts
Yes but without evidence = 0 pts
No or No Answer = 0 pts
Uses additional lists beyond external certification program lists = 3 pts.
If using only company lists and these cover not only acutely toxic to humans but also chronic health effects and/or environmental effects = 2 pts.
If using only company lists, and these cover only acutely toxic to humans = 1pt.
Yes, but no evidence provided = 0 pts.
0.5 points for each answer selected.
Round the total to the nearest whole number (integer).
Only whole numbers given as the final score.
Maximum 3 pts
0.5 points for each answer selected.
Round the total to the nearest whole number (integer).
Only whole numbers may be given as the final score.
Maximum 3 pts
IPM trials or research = 1 pt.
Farmer training on IPM or non-chemical methods = 1 pt.
Provision of or support for access to biological pesticides or botanical extracts or tools or labour for cocoa tree pruning or grove renewal = 1 pt.
Mention of PAN International HHP List = 1 pt.
Mention of HHPs = 1 pt.
Mention of any specific active substances or groups (e.g. neonicotinoids or those harmful to bees) = 1 pt.
Maximum 3 pts.
0.5 points for each topic mentioned.
Round the total to the nearest whole number (integer).
0.5 points for each topic mentioned.
Round the total to the nearest whole number (integer).
Details on measures to remove/remedy soil contamination by these metals = 2 pts
At the stage of identifying contamination hotspots or making a reduction plan or conduct residue testing = 1 pt
No = 0 pts
Companies: 7 pts
Small companies: 4 pts
Retailers: 5 pts
(20% of total score for this section)